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Le Goût du riz au thé vert

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.83/5

vos avis

15 critiques: 4.17/5

visiteurnote
ikiru 5
nisei 5
Mounir 4.75
JoHell 4.75
X27 4.25
La girardasse 4.25
k-chan 4.25
Pikul 4
tynitoons 4
zybine 4
Samehada 4
Illitch Dillinger 3.75
Chip E 3.75
Anel-kun 3.5
hkyume 3.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

A voir absolument.

C'est par ce film que j'ai découvert OZU Yasujiro. C'est un film simple sur la vie. Pas de dialogues superflus, pas d'effusions grotesques. Un film d'une grande sensibilité où les acteurs interprêtent magnifiquement leur rôle.

27 juillet 2002
par ikiru


Portrait Passion

Ce magnifique film de Ozu Yasujiro est le portrait d'un couple que toute oppose . Elle, belle, jeune et issue d'une riche famille, mais materialiste, gâtée et égoiste ; lui est son contraire, il vient de la campgne et a les pieds sur terre . Divers évènements ferront que cette femme finira par apprécier et aimer son mari car il est vrai qu'elle n'a jamais rien fait pour comprendre ce dernier . Ce couple se retrouvera devant "un riz au thé vert" . Un film touchant et plein de suptilité qui montre les problèmes que créent les marriages sans amour, le tout interpreté par un casting impeccable .

24 juillet 2005
par X27


Un Ozu

dans la moyenne (decidemment bien élevée pour ce réalisateur)

03 décembre 2003
par La girardasse


Simple, cynique, drôle, émouvant

C'est une jolie chronique de la vie de couple à Tokyo, à la frontière entre modernisme et traditions, entre recherche de l'ame soeur et âme soeur toute trouvée par les proches (d'ailleurs les mariages arrangés sont présents dans chaque Ozu que j'ai vu), et des fois il apparait que les mariages arrangés simplifieraient la vie, que nous donne à voir Ozu. Finalement ce Ozu, en simplifiant (comme Ozu en aura pris l'habitude par la suite) au plus la diversité de l' échelle des plans [deux ou trois travellings avant-arrière à la fin] n'en est pas moins très bien mis en scène, on est pas encore au niveau de Herbes Flottantes où on oublie carrément la fixité des cadrages mais, tout de même, les dialogues (qui n'ont rien à envier à ceux d'un prévert - "Atmosphère??!! Atmosphère??!! Est-ce que j'ai une tête d'atmosphèèèère??!!" ) aidant, on suit l'histoire avec un rythme soutenu et l'ennui est mis de coté (et à vrai dire, je vous raconte ma life, avant d'avoir affaire à Ozu, juste en me basant sur les extraits vus en cours, je m'attendais à des films soporifiques). Une touche non négligeable d'humour est omniprésente et, le contraste flagrant entre la crispation des visages et les piques humoristiques que s'envoient les personnages nous font apprecier doublement cette tranche de rigolade, meme si le sujet abordé est des plus sérieux : la conciliation difficile - qui au japon va de soi pourtant - entre tradition et modernité notamment dans les affaires de couples ( on a affaire à trois couples, deux formés par des alliances forcées, et un tout neuf, à peine formé par deux jeunes japonais réformistes, les plus jeunes prenant exemples sur leurs ainés ). On en vient même, à la fin, à une leçon de savoir vivre en couple donnée, regard caméra aidant, par la femme contrariée ( une des deux au mariage arrangé, la moins satisfaite de sa situation, trouvant son mari "engourdi" ), aux jeunes génération de couples nippons d'alors. Film utile pour l'époque peut-être (??!!) mais en tout cas film agréble à voir. Mais pour le riz au thé vert, on repassera hein ..

23 juillet 2005
par tynitoons


Un léger problème de communication

Un couple (sans enfants) issu d'un mariage arrangé. Ils s'ennuient : elle ne s'amuse qu'en compagnie de sa nièce et de ses copines et ne pense qu'à sortir ; lui, placide, se concentre sur son travail. A la suite d'un départ à l'étranger du mari, pour motif professionnels, l'épouse se rendra compte qu'elle a sous-estimé les mérites de son mari. C'est un beau film, beaucoup moins léger que ce qu'en disent les critiques vues sur le site. Comme toujours, il ne se passe pas grand chose en fait : on parle, on travaille, on sort au restaurant ou on va au stade voir du base ball (ou des courses cyclistes sur piste) avec les amis. Ce qui fait toute la saveur du film, c'est évidemment le "retournement de l'épouse". Celui-ci est clairement forcé et peu convaincant : le scénario est défaillant sur ce point. En revanche, la scène de la cuisine qui clôture ces retrouvailes (et donne son nom au film)  est tout bonnement exceptionnelle : tant de simplicité arrache les larmes. Au plan formel, on peut noter que si le système Ozu est bien en place, il ya encore des zooms avant et arrière sur les tatamis, qu'à ma connaissance on ne reverra plus par la suite.

04 mai 2008
par zybine


Un bol de riz au thé vert et fini les misères !

Réalisé en plein âge d'or de la carrière d'Ozu, c'est l'un de ses films les plus irréguliers mais aussi l'un de ses plus beaux. La première partie reprend de façon presque anthologique les thèmes chers au cinéaste (le mariage arrangé, le conflit des générations, les conséquences de la guerre) et son inimitable veine intimiste (on parle sans cesse de nourriture, on se passionne pour les courses de bicyclette, on s'inquiète déjà, une trentaine d'années avant les jeux vidéo, de l'isolement social auquel peut conduire le pachinko, sorte de flipper local) avec un bonheur pas toujours constant, dans la mesure où certains personnages et certaines conversations suscitent un intérêt moindre. Esthétiquement, le film présente les mêmes caractéristiques que les autres Ozu de cette période, à savoir une volonté d'épurement et de statisme dans l'utilisation de la caméra sans exclure la présence de quelques travellings très étudiés (avec notamment un plan dans un théâtre kabuki quasi identique à celui d'Été Précoce). Le Goût du Riz au Thé Vert ne devient réellement formidable que lorsqu'Ozu décide de se focaliser sur les problèmes d'un couple déjà abordés en filigrane au début du film: elle est hautaine et oisive, il est rustre et marié à son travail; elle en dit trop au risque de blesser, il n'en dit pas assez au risque de créer des malentendus. Comment vont-ils s'y prendre ? L'empathie que parvient à nous faire éprouver l'auteur de Voyage à Tokyo en ces moments-là vaut bien des envolées lyriques à la Douglas Sirk – qui a signé d'époustouflants mélodrames, là n'est pas la question. La scène de cour finale, tendre, espiègle, semblant tout droit sortie d'un Chaplin, nous conforte un peu plus dans l'idée d'avoir vu un Ozu majeur. Une bien belle œuvre on vous dit.

05 décembre 2012
par Chip E


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